Le mardi 19 novembre 2024, Natacha BERTHON, secrétaire de la FFOA et directrice générale de l’ESAO, Christophe CAPOROSSI, Président d’Edukea, ont été reçus au Ministère de l’Agriculture, de la Souveraineté alimentaire et de la Forêt.
Ils ont pu rencontrer, pour le compte de la FFOA, Jean-François LEPAGE, conseiller filières animales, santé et bien-être animal, et Laurie ALBIEN, conseillère chargée de l’enseignement, de la formation et des questions d’installation et de transmission, de la ministre.
1. Conditions d’organisation des examens par le CNOV
À l’occasion de cet entretien, la FFOA a présenté son analyse de la situation actuelle
concernant les conditions d’organisation des examens théoriques et pratiques sous la
responsabilité du CNOV. Elle a notamment soulevé des délais croissants pour le passage des examens et l’absence d’ouverture d’un troisième centre d’examen pratique, promis par le CNOV depuis un an. La FFOA s’est dite particulièrement préoccupée par le désarroi des étudiants face à ces retards et à un manque de cohérence observé dans certaines évaluations théoriques et pratiques.
2. Retour sur le rapport du CGAAER
La FFOA a évoqué le rapport du Conseil général de l’alimentation, de l’agriculture et des espaces ruraux (CGAAER) intitulé « Ostéopathie animale : évaluation du dispositif de l’épreuve d’aptitude et de l’enseignement dispensé par les établissements de formation ». Par la même occasion, elle a transmis aux conseillers de la ministre une étude de marché réalisée par la CCI Seine Estuaire et ESAO, membre de la fédération, sur l’ostéopathie animale en France.
3. Substitution des blocs de compétences
Les conseillers de la ministre ont recommandé une démarche auprès de la Direction générale des Études et Recherches (DGER) concernant la substitution des blocs de compétences dans le cadre de la mise en place d’un référentiel de formation. Dans ce sens, la FFOA a sollicité des précisions sur les interlocuteurs pertinents afin de mener cette démarche de manière efficace.
La FFOA remercie les conseillers pour cet échange constructif. Elle continuera à collaborer activement avec les services de l’État sur ces dossiers prioritaires.
Au regard de la situation politique actuelle, elle ne manquera pas de prendre attache avec les équipes du prochain gouvernement afin de mettre définitivement en œuvre les conclusions du rapport du CGAAER.