Comme indiqué précédemment au sujet des nouvelles dispositions prises par l’Ordre des vétérinaires (CNOV), nous avons pris l’attache de son président Jacques Guérin.
La FFOA, suite aux nombreux rendez-vous obtenus auprès des parlementaires, des ministères et à l’Élysée, a démontré toute sa légitimité et sa valeur comme interlocuteur des pouvoirs publics.
Malgré cela, le président du CNOV continue de nier l’évidence et ne répond pas à nos interrogations décisives pour l’avenir de notre profession.
En toute transparence, nous publions nos échanges.
Lettre envoyée au président du CNOV par Valentin Rousselot, président de la FFOA.
Réponse envoyée par Jacques Guérin, le président du CNOV.
En parallèle, et comme vous le savez sans doute, une publication du CNOV daté du 4 avril dernier confirme nos inquiétudes quant à la fin de la période de tolérance pour les personnes inscrite à l’examen d’aptitude.
En effet, la fin de la période de tolérance ainsi que la nouvelle version adoptée du règlement de l’examen d’aptitude entraînent plusieurs questions :
- L’incapacité pour un candidat de s’entraîner pour l’examen pratique en étant assuré : le CNOV exige que les candidats souscrivent une assurance de responsabilité civile professionnelle pour s’inscrire à l’épreuve pratique mais cette assurance ne pourrait les couvrir dans leur pratique d’entraînement avant l’examen.
Nous considérons que c’est une perte de chance pour le candidat d’autant que l’examen pratique se passe plusieurs mois après la sortie de l’école.
- La réduction des délais de passage pour les candidats dit « prioritaires » : si dans les faits cela ne se traduit pas encore, les candidats ayant subi un échec, eux, seront placés automatiquement sur une liste non-prioritaire pour une durée de six mois. Cela repousse d’autant plus l’échéance de l’épreuve pratique alors que le taux d’échec d’environ 50% à l’épreuve d’admissibilité.
La vraie solution demeure l’ouverture de nouvelles sessions d’examens.
- Enfin, la durée de placement sur la liste des candidats non-prioritaires est également de six mois quand un candidat ne se présente pas à l’examen pour raisons médicales dûment justifiées.
Nous considérons cette solution anormale.
La FFOA va continuer d’interpeller les pouvoirs publics et vous tiendra informé des prochaines discussions et avancées sur ces sujets.